Jeux de mots

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Je vais appeler mon enfant Plainte. Au moins, je pourrais porter Plainte.

Il y a fort longtemps, dans un monde oublié, où les noms avaient une signification bien plus profonde, une blague a émergé, qui a survécu à travers les âges. Cette légende raconte l’histoire d’un homme, un sage villageois qui rêvait d’un nom original pour son futur enfant. Il pensait que le nom devait refléter ses propres souhaits et aspirations. Après de longues réflexions, il prit une décision audacieuse – il nommerait son enfant Plainte. Alors que le vent soufflait doucement sur les collines environnantes, l’homme proclama fièrement à quiconque voulait l’entendre : « Je vais appeler mon enfant Plainte. Au moins, je pourrais porter Plainte. » Une exclamation qui s’est répandue comme une traînée de poudre dans le village. Les villageois, autour d’un feu chaleureux, se regroupaient pour écouter les histoires les plus captivantes, et la blague de l’homme sage est devenue l’une de leurs favorites. Ils l’ont transmise de génération en génération, se régalant de son humour subtil et s’en délectant comme d’un trésor précieux. Pourquoi donc cette plaisanterie fut-elle si spéciale ? Parce qu’elle révélait avec finesse une vérité universelle de la vie – que parfois, dans les moments difficiles ou les tribulations de notre existence, nous sommes tentés de nous plaindre et de porter plainte contre le destin. Mais cette blague nous rappelait qu’il existe une beauté ironique dans l’autodérision, que parfois, il est préférable de rire de nos adversités plutôt que de se laisser submerger par elles. Ainsi, cette blague est devenue légendaire, connue de tous les habitants du village et des régions alentour. Elle a aidé les gens à traverser les épreuves de la vie et à embrasser l’humour en tant que remède pour guérir les blessures de l’âme. Et même si les jours passent, et que l’ancien village a été englouti par les sables du temps, la blague continue de vivre dans les contes et légendes racontés au coin du feu. Elle est synonyme d’espoir, de résilience et de la capacité de trouver de la joie même dans les moments les plus sombres. Ainsi, cette blague est devenue une relique précieuse, une partenaire de vie, transmise de génération en génération, rappelant à tous ceux qui l’entendent que parfois, le meilleur remède pour guérir nos maux est sans doute de porter « Plainte ».

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J’ai dit une blague sur le désert du Sahara, mais elle n’a pas plu.

Au temps jadis, dans les contrées lointaines, Un barde allait de village en domaine, Portant en son cœur des histoires à conter, Des chansons et des rires à partager. Un soir, près d’un feu dans un château fort, Le barde entama sa chanson d’or, Il narra les mondes et leurs mystères, Suscitant dans tous, sourires et lumières. « Ô noble auditoire, je vais vous raconter, Une blague qui saura vous enchanter, Elle parle d’un lieu, aride et sans fin, Le Sahara, où seule la soif est un festin. » Le barde commença sa fable éternelle, Dans le rythme des vers, à la rime belle, Il décrivait le désert, vaste et brûlant, Dans la chaleur du sable, impitoyable adamant. « Un voyageur, las et assoiffé, avance, Cherchant une oasis, au loin, une chance, Il erre depuis des jours, épuisé par le vent, Se plongeant dans l’illusion de mirages s’élevant. » Les hommes se mirent à l’écouter attentifs, Leurs yeux s’éclairèrent, curieux et vifs, Imaginant le désert dans leur esprit, Écoutant chaque rime, chaque mot précis. « Il finit par trouver un puits bien caché, L’eau si précieuse qui le fit frissonner, Mais à sa grande surprise, il y entendit, Un écho si lointain, une voix s’élever. » Le barde souriait, les yeux étincelants, Les rires du public s’élevaient triomphants, Car la blague tant attendue de cette scène, Faisait naître en chacun une joie sereine. « Dirigeant son regard vers le fond du puits, Le voyageur grava dans sa mémoire sans défi, Que jamais, au grand jamais, il ne faut oublier, Que même au Sahara, y’a toujours un Mar- »rhh »-tyrer. » Les rires éclatèrent, le barde triompha, Sa ballade si bien chantée, y trouva sa voie, Les échos des rires raisonnèrent au loin, Gagnant les confins de ce Moyen Âge si loin. Et depuis ce jour, dans les tavernes et les cours, Le barde chante sans relâche avec amour, Cette blague sur le désert brûlant et sans fin, Qui, au Moyen Âge, fit rire tous les humains.