Blague

Commerçants

Pourquoi les boulangers aiment la boxe ? Car ils aiment donner des pains aux autres.

Écoutez, gentes dames et vaillants chevaliers, Une ballade joyeuse, vous allez apprécier. Elle narre une histoire, d’un temps jadis, Où les boulangers, vents favorables, s’en sont gris. Pourquoi les boulangers, me demandez-vous, Affectionnaient la boxe, ô public avide et doux ? La réponse est simple, mes amis écoutez, Dans cette ballade, elle vous sera révélée. Au cœur du Moyen Âge, en un petit village, Se tenait une boulangerie, digne d’éloges et d’hommages. Mais les boulangers, de nature revêche, Affichaient un étrange goût pour les mêlées frêches. Au marché voisin, par tous ils étaient redoutés, Car aux autres, mes amis, ils donnaient des pains croustillants. Pas les pains de mie, ni les viennoiseries légères, Non, des coups assénés avec audace et fière allure. Les boulangers boxeurs, beaux bardes d’un art martial, Mélangeaient farine et poings, mettant à mal Leurs adversaires déconfits, oh quel spectacle ! Leurs mains habiles dansaient, un véritable miracle. Leurs poings levés haut, tels des pâtes levées dans le four, Dans l’arène ils bondissaient, tels des boulangers fiers et forts. Ils régalaient le public, de puissants uppercuts, Et délivraient des couleurs aux visages un peu trop bruts. Et la foule en délire, les acclamait sans fin, Pour leur talent unique, leur force et leur destin. Car le boulanger boxeur était une figure, Symbole d’espoir et de pain, au cœur des aventures. « Pourquoi donc aiment-ils donner des pains ? », me direz-vous, Et bien, mes amis, je vais vous l’expliquer, écoutez-moi : Car au-delà des rires et des combats épiques, Les boulangers boxeurs, d’abord et avant tout, étaient des amis magnifiques. Quand un ami avait faim, un peu douloureux de la mâchoire, Le boulanger lui offrait du pain, comme on offre une victoire. Leur amour pour la boxe n’était qu’un doux prétexte, Pour nourrir les âmes blessées, de pains savoureux sans fautes. Ainsi, mes amis, sachez en cette ballade, Que les boulangers boxeurs, d’autrefois en cascade, Aimaient la boxe pour les autres, un geste de bonté, Et d’amitié sincère, pour leurs frères épuisés. Alors saluez ces combattants de la farine, Ces héros du quotidien, gardiens des tartines. Et peut-être, qui sait, un jour entendrez-vous, Dans votre tavernes préférées, la légende de ces boxeurs fous.

Famille

Comment faire pour tester un nouveau pont ? On met toutes les belles mères sur le pont : s’il résiste, c’est que l’oeuvre est bonne, s’il craque, c’est une bonne oeuvre.

Au Moyen Âge, c’était un temps béni, Où les bardes chantaient leurs mélodies, Dans les tavernes, devant un public en liesse, Ils faisaient rire et oubliaient les tristesses. Permettez-moi de vous conter une blague, Qui fut adaptée en ballade, ô brave, Comment tester un pont tout neuf, croirait-on ? Avec les belles-mères, telle est la solution ! On réunit toutes les belles-mères fières, Sur ce pont fraîchement construit, sans frontières, Si le pont résiste à leur assaut farouche, Alors, l’ouvrage est solide, sans aucune rature. Mais si par malheur, le pont cède sous leur poids, On n’hésitera pas à le désigner du doigt, Car il ne serait rien de plus qu’une aberration, Une création indigne de glorification. Imaginons donc ce barde au ton exquis, Déclamant cette anecdote avec dévis, Les rimes se succèdent, dans un rythme effréné, Au grand dam des belles-mères, désappointées. « Ô Mesdames, rassemblez-vous en cortège, Venez tester ce pont, n’ayez nulle crainte, Si le bois cède, alors quel outrage ! Mais s’il résiste, alors quelle telle reine ! » Les belles-mères grimpent sur le pont d’un pas lourd, On entend les planches grincer de tous les côtés, Le barde récite, son chant couvre le bruit sourd, Et la tension monte, dans l’air imprégné. Soudain, le pont tremble et vacille légèrement, Un souffle de peur et de rires fous s’élève, Les belles-mères retiennent leur souffle, tant, Le verdict final approche, et la joie s’achève. Le pont tient bon, tout juste, face à leur poids, Les belles-mères soulagées éclatent de rire, Le barde triomphe, reçoit des bravos, Car cette oeuvre est solide, nul ne peut le démentir. Et c’est ainsi que notre blague est transformée, En une ballade chantée, une histoire enchantée, Dans les tavernes du Moyen Âge, elle résonne, Et dans les coeurs des auditeurs, elle résonne.

Jeux de mots

J’ai dit une blague sur le désert du Sahara, mais elle n’a pas plu.

Au temps jadis, dans les contrées lointaines, Un barde allait de village en domaine, Portant en son cœur des histoires à conter, Des chansons et des rires à partager. Un soir, près d’un feu dans un château fort, Le barde entama sa chanson d’or, Il narra les mondes et leurs mystères, Suscitant dans tous, sourires et lumières. « Ô noble auditoire, je vais vous raconter, Une blague qui saura vous enchanter, Elle parle d’un lieu, aride et sans fin, Le Sahara, où seule la soif est un festin. » Le barde commença sa fable éternelle, Dans le rythme des vers, à la rime belle, Il décrivait le désert, vaste et brûlant, Dans la chaleur du sable, impitoyable adamant. « Un voyageur, las et assoiffé, avance, Cherchant une oasis, au loin, une chance, Il erre depuis des jours, épuisé par le vent, Se plongeant dans l’illusion de mirages s’élevant. » Les hommes se mirent à l’écouter attentifs, Leurs yeux s’éclairèrent, curieux et vifs, Imaginant le désert dans leur esprit, Écoutant chaque rime, chaque mot précis. « Il finit par trouver un puits bien caché, L’eau si précieuse qui le fit frissonner, Mais à sa grande surprise, il y entendit, Un écho si lointain, une voix s’élever. » Le barde souriait, les yeux étincelants, Les rires du public s’élevaient triomphants, Car la blague tant attendue de cette scène, Faisait naître en chacun une joie sereine. « Dirigeant son regard vers le fond du puits, Le voyageur grava dans sa mémoire sans défi, Que jamais, au grand jamais, il ne faut oublier, Que même au Sahara, y’a toujours un Mar- »rhh »-tyrer. » Les rires éclatèrent, le barde triompha, Sa ballade si bien chantée, y trouva sa voie, Les échos des rires raisonnèrent au loin, Gagnant les confins de ce Moyen Âge si loin. Et depuis ce jour, dans les tavernes et les cours, Le barde chante sans relâche avec amour, Cette blague sur le désert brûlant et sans fin, Qui, au Moyen Âge, fit rire tous les humains.